Lors
d'un accident de train, ce sont les derniers gestes
effectués par le conducteur qui déterminent l'ampleur de
la catastrophe. Par une logique simpliste et d'une
évidence toute relative, ce sera au conducteur de train
que toutes les responsabilités seront imputées.
Est-il vraiment possible qu'un ouvrier à lui seul,
puisse assumer une telle charge de responsabilités ? Si
c'est le cas, il est urgent de l'écouter avec attention
et de prendre en considération la moindre difficulté
qu'il a à respecter les règles de sécurité. Qu'en est-il
en réalité ?
"Le doute d'Aurore" n'a pas été écrit seulement pour le
plaisir d'écrire un livre. Son objectif principal est
d'élargir les points de vue sur les risques de récidive
de catastrophes ferroviaires. Ne négliger aucun aspect
de la problématique est le meilleur moyen d'intervenir
de manière préventive.
Faire entendre toutes les voix concernées par un
accident ferroviaire est un devoir de respect vis-à-vis
des victimes et des familles des victimes. Personne n'a
le droit d'imposer sa propre interprétation des faits.
C'est à chacun de se faire sa propre idée. Pour cela, il
est indispensable que tous les acteurs de ces événements
dramatiques soient entendus.
Léopold Scaillet, né en 1959, travaille à la SNCB depuis
30 années. Il est conducteur principal et assure des
trains de voyageurs ou de marchandises sur le réseau
SNCB et SNCF au départ de la gare de Charleroi-Sud
(Belgique). En parallèle, depuis 30 ans, il se passionne
pour la psychologie, suit des études basées sur les
sciences comportementales et devient maître-praticien en
programmation neurolinguistique.
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